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La Régie du bâtiment autorise la réouverture des remontées au Mont-Sainte-Anne
La station de ski Mont-Sainte-Anne, à Beaupré, au Québec, le mercredi 23 octobre 2013. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot Les quatre remontées mécaniques du Mont-Sainte-Anne, qui faisaient l’objet d’une ordonnance demandant l’arrêt de leur fonctionnement, pourront finalement rouvrir.
C’est ce qu’a annoncé la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) mercredi après-midi, après avoir émis cette ordonnance le 12 décembre dernier.
«Notre intervention nous a permis de constater que les installations étaient sécuritaires. Les vérifications que nous avons effectuées sont concluantes», a souligné par communiqué le président-directeur général de la RBQ, Michel Beaudoin.
L’ordonnance ciblait les remontées mécaniques aériennes de L’Express du Nord, L’Express du Sud, L’Étoile filante et La Panorama Express.
La station de ski a réagi à la nouvelle en fin d’après-midi, indiquant qu’elle comptait ouvrir dès vendredi matin, à moins que la pluie annoncée pour cette journée ne force à repousser l’ouverture encore d’un jour.
«La décision finale sera prise (jeudi) selon les derniers modèles météo», a précisé le Mont-Sainte-Anne dans un communiqué.
La RBQ avait réclamé l’arrêt des remontées afin de garantir leur «comportement adéquat» après des travaux effectués par la station de ski sur les circuits électriques.
Une panne électrique était survenue sur le réseau haute tension de 25 000 volts qui alimente les bâtiments, les remontées mécaniques et le système d’enneigement de la station de ski.
Elle exigeait que l’exploitant Resorts of the Canadian Rockies (RCR) réponde notamment aux preuves de distance de freinage et de temps de freinage pour le frein de service et celui d’urgence, fournisse un rapport d’installation ou encore l’intégration d’un chapitre sur l’évacuation en cas de panne de courant totale dans les procédures d’évacuation.
La RBQ a reçu ces documents progressivement depuis vendredi dernier. Différents tests de freinage et des mises en situation ont également permis de constater que les remontées répondaient adéquatement aux conditions.
Ce dernier événement est une épine de plus pour la station de ski de la Côte-de-Beaupré, qui a dû déjà faire face à plusieurs autres problèmes au cours des dernières années.
Après l’annonce de l’ordonnance, le Parti québécois avait pressé le gouvernement Legault de mettre un terme aux relations contractuelles avec l’exploitant actuel de la station de ski afin de reprendre le contrôle.
Selon le député péquiste Pascal Paradis, la décision de la RBQ illustrait la «gestion négligente» de l’entreprise albertaine RCR.
De son côté, le gouvernement caquiste a signalé mercredi qu’il n’écarte aucun scénario, plaidant que sa confiance à l’égard de RCR «a été grandement ébranlée».
«Aujourd’hui, nous pouvons reprendre notre souffle, la saison peut se poursuivre. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les commerçants et les skieurs et pour l’économie régionale», a mentionné le ministre des Ressources naturelles et des Forêts, et responsable de la région de la Capitale-Nationale, Jean-François Simard.
«Toutefois, je suis conscient de l’insécurité que soulève la situation liée au Mont-Saint-Anne», a-t-il ajouté.
L’exploitation du Mont-Sainte-Anne a été cédée au privé dans le cadre d’un bail emphytéotique de 99 ans qui doit prendre fin en 2093.
La Sépaq reprend le secteur est
Un peu plus tard en journée, le gouvernement Legault a indiqué que la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) va reprendre l’exploitation du secteur est à compter d’avril, mettant ainsi fin à un litige juridique.
Il s’agit du secteur où il est possible de pratiquer le ski de fond, le vélo de montagne et le camping.
La Sépaq a finalisé et conclu avec Station Mont-Sainte-Anne les ententes en vue de la reprise complète de la propriété, lui donnant du même coup les droits d’exploitation des activités de plein air du secteur.
«La reprise du secteur est par la Sépaq est une avancée majeure, qui était attendue par l’ensemble des acteurs régionaux», a souligné par communiqué le ministre Simard.