L’UMQ réclame une clause de droits acquis pour les travailleurs étrangers temporaires

fbrousseau | 4 décembre 2025 | 05:00
Guillaume Tremblay, maire de Mascouche et président de l'Union des municipalités du Québec. | Photo: Gracieuseté

Par Boris Chassagne

Le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, accompagné de membres du conseil d’administration, ont porté devant l’Assemblée nationale du Québec, trois messages clairs à propos du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), un pilier essentiel à la vitalité économique et sociale des régions.  L’UMQ demande que la planification de l’immigration tienne compte des besoins spécifiques des régions. 

L’UMQ demande à ce que les gouvernements dressent un portrait clair des réalités régionales en matière d’immigration et d’emploi, et qu’ils tiennent compte des pénuries de main-d’œuvre sectorielles, des dynamiques de déclin démographique ou de la difficulté à maintenir des services essentiels.

Aussi, à ce qu’une clause de droits acquis, soit accordée aux travailleuses et travailleurs étrangers temporaires. Enfin, qu’Ottawa donne au Québec le plein contrôle du programme de travailleurs étrangers temporaires PTET s’il refuse de reconnaître cette clause de droits acquis.

« Présentement, ce sont 70 000 travailleuses et travailleurs qui sont à risque de devoir quitter le pays. Ils occupent des postes qui ne peuvent pas être pourvus par le marché local. C’est un non-sens. Il faut une clause de droits acquis pour les protéger. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires est un pilier essentiel à la vitalité économique et sociale des régions », a déclaré Guillaume Tremblay, président de l’UMQ et maire de Mascouche.

Pour Marc-Alexandre Brousseau, président du Caucus des cités régionales de l’UMQ et maire de Thetford Mines, « la réalité du Québec est différente de celle de la Colombie-Britannique ou de l’Ontario. Une clause de droits acquis est le minimum pour assurer le développement de nos communautés et la croissance de nos entreprises en région. Si le gouvernement du Canada n’est pas en mesure de prendre une décision favorable aux régions du Québec, il faut qu’il donne le plein contrôle au gouvernement du Québec sur le PTET pour qu’il mette en place une clause de droits acquis. »