Possible achat des terres de Rabaska | L’UPA de la Chaudière-Appalaches inquiète

Crédit photo : capture d'écran Ville de Lévis

L’UPA de la Chaudière-Appalaches se dit inquiète du possible achat des terres agricoles de l’ancien projet Rabaska.

La Fédération soutient avoir appris avec surprise et inquiétude que le gouvernement du Québec aurait signé une entente en juillet dernier pour l’achat des terres situées dans le secteur de Lévis et de Beaumont.  Les 272 hectares auraient été vendus pour une somme se situant entre 29 et 34 millions $ afin d’y développer une zone industrielle, un projet auquel l’Union compte s’opposer fermement.

Le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, James Allen, estime que le gouvernement doit saisir cette occasion de réparer une erreur du passé. En 2007, le gouvernement a exclu par décret 272 hectares de terres de la zone agricole pour le projet Rabaska.

Dans une entente conclue avec le président du consortium de l’époque, Glenn Kelly, il avait été convenu que si le projet de port méthanier avortait, ce qui s’est produit en 2013, les terres devaient être réintégrées en zone agricole puis de nouveau protégées par la Commission de la protection des terres agricoles du Québec (CPTAQ).

James Allen attend à ce que le gouvernement lance un message clair comme quoi la protection des terres agricoles est primordiale et que minimalement, il veille à protéger les terres en culture et les érables du site Rabaska.