Un nombre grandissant de fermes en Chaudière-Appalaches, comme partout au Québec, font face à une détérioration de leur situation financière en raison de l’inflation, de la hausse rapide des taux d’intérêt et de l’augmentation importante des coûts de production.
Un sondage de l’UPA effectué à la grandeur du Québec entre le 20 février et le 15 mars, révèle que près de la moitié des entreprises agricoles (46 %) anticipent une détérioration de leur santé financière au cours des 12 prochains mois.
L’augmentation du coût des intrants de production (+ 28 %), a été près de trois fois supérieure à l’inflation, qui a atteint 11,8 % entre janvier 2020 et septembre 2022, selon des données rapportées par l’UPA, sans compter la hausse des taux d’intérêt. James Allen, président de l’UPA en Chaudière-Appalaches, a précisé que les nouvelles entreprises sont davantage affectées :
Environ 65 % des répondants au sondage prévoient réduire ou reporter leurs investissements, 14 % envisagent une diminution de la taille de leur entreprise agricole et 11 % songent à arrêter la production ou fermer leurs portes au courant de cette année.
L’UPA demande aux gouvernements de mettre en place un fond d’urgence, a indiqué M. Allen :