
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, a ouvert une enquête de sa propre initiative, après avoir appris via les médias que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) n’avait pas agi à la suite du signalement d’un possible cas d’excision sur une enfant de deux ans de la grande région de Québec.
La Tribune rapportait mercredi, qu’une éducatrice et la directrice d’un CPE de la grande région de Québec avaient remarqué qu’une enfant de deux ans n’avait plus de clitoris lors d’un changement de couche. Elles ont ensuite alerté la DPJ, qui a refusé d’intervenir, trouvant la situation trop délicate.
L’enquête de la Commission vise à vérifier si les faits allégués sont véridiques et si les droits de l’enfant ont été respectés. Elle a aussi pour but de s’assurer que des mesures soient prises afin qu’une telle situation ne se reproduise pas.
La Commission rappelle que peu importe le résultat de son enquête, la pratique de l’excision ou toute forme de mutilations génitales est interdite au Québec et passible de sanctions criminelles.