La construction d’un tunnel reliant les centres-villes de Québec et de Lévis ferait bondir le produit intérieur brut (PIB) de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches de plus de 630 M$ par an, selon une nouvelle étude de la firme WSP rendue publique aujourd’hui par la Ville de Lévis.
La région de Chaudière-Appalaches verrait son PIB augmenter de 258 M$ par an dès l’entrée en service d’un 3e lien, prévue pour 2032. Celle de la Capitale-Nationale ne serait pas en reste : son PIB annuel bondirait de 363 M$.
Le maire de Lévis Gilles Lehouillier évoquait aussi la création de plusieurs milliers d’emplois.
Toujours selon l’étude de WSP, la productivité des entreprises serait rehaussée de 10%, un gain estimé à 0,62$ de l’heure par travailleur.
Aussi, dans les 12 années suivant la mise en service du tunnel, soit jusqu’en 2044, le temps de déplacement pour les utilisateurs empruntant les ponts Pierre-Laporte et de Québec diminuerait de 36% en matinée et de 40% en après-midi.
La députée de Bellechasse, Stéphanie Lachance, qui prenait part à la conférence de presse, a souligné quelques avantages de la réduction des temps de déplacement qu’apporterait un troisième lien.
S’il se concrétise, le projet de tunnel Québec-Lévis coûterait au moins 6,5 milliards de dollars, selon le gouvernement du Québec.